La mort subite du nourrisson est considérée comme la principale cause de décès des bébés avant leur première année. Les professionnels de santé ont ainsi proposé diverses méthodes et préventions pour réduire le taux de mortalité chez les tout-petits.
Médicalement dénommée “mort inattendue du nourrisson”, la mort subite est la première cause de mortalité chez les bébés de moins d’un an. Comme son nom l’indique, ce phénomène est caractérisé par le décès brutal du bébé dans son sommeil, sans signe précurseur. Il existe toutefois diverses mesures pour prévenir ce problème.
Mort subite du nourrisson : causes et facteurs de risque
En général, les véritables causes de la mort subite du nourrisson s’avèrent inconnues. Cependant, les professionnels de la santé ont identifié plusieurs facteurs de risque. Selon de nombreuses études, les bébés présentant une activité excessive au niveau du nerf vague semblent plus exposés à ce phénomène. Ce nerf prend notamment en charge le rythme cardiaque. Cependant, ces hypothèses sont sujettes à discussion. Les maladies, les infections, la prématurité et l’insuffisance pondérale sont également considérées comme des facteurs de risque non négligeables.
Le paramètre le plus courant concerne les erreurs par rapport à la façon de coucher le nourrisson. Toute position risquant de gêner la respiration du tout-petit est pointée du doigt, à savoir :
sur le ventre sur un matelas mou, au risque de ne pas pouvoir relever la tête,
avec un doudou, une couette ou une peluche contre lesquels il peut s’étouffer.
Mesures préventives contre la mort subite du nourrisson
L’exposition au tabac est un facteur de risque de régurgitations, d’infections respiratoires et d’otites chroniques. Cet environnement toxique peut également entrainer une mort subite. De ce fait, le tabac est le premier élément à éliminer. Personne ne doit fumer en présence du bébé, ni dans la maison, ni ailleurs !
Le coucher sur le dos fait partie des mesures les plus connues pour éviter la mort subite du nourrisson. Il doit être installé seul, sur un matelas ferme et sans aucun objet mou ou épais pouvant obstruer sa respiration. Les couettes ou les doudous doivent ainsi être soigneusement choisis pour ne pas le gêner. De plus, pour les parents couchant le nourrisson dans leur lit, un risque accidentel d’étouffement dans leur sommeil est possible. L’Institut de veille sanitaire (InVS) préconise de placer le lit du tout-petit dans la chambre des parents pour le surveiller pendant la nuit. De cette manière, il est plus facile d’identifier et d’éloigner tout objet susceptible de l’empêcher de respirer.
Enfin, le nourrisson ne doit pas être allongé immédiatement après la tétée ou le biberon. En cas de régurgitation, il risque de s’étouffer, surtout s’il est allongé sur le dos. Il vaut mieux attendre environ 15min avant de le mettre au lit.